Le présent, le passé, des élans, des regrets, des idées, des instants partagés, des mots à propos de tout et de rien, tout ce qui fait la trame de nos jours.
06 juin 2006
Sylviane et ses chats
Sylviane a toujours aimé les chats. Je la revois encore un hiver dans son lit passionnée par la lecture du livre d’Anny Duperey : « Les Chats de Hasard » La voici avec Duchesse et Osaka ses deux siamois blue-point.
" Les Mots de hasard ", je n'ai pas lu. Mais je possède " Les Chats mots Textes choisis ", anthologie qu'Anny Duperey a publiée en 2003. Quelques extraits.
" La supériorité du chat sur le chien, c'est qu'il n'y a pas de chat policier." Jean Cocteau (95)
" La devise du chat : qu'importe ce que tu as fait, essaie toujours de faire croire que c'est la faute du chien." Jeff Valdez
" Les chiens ont des maîtres, les chats ont des serviteurs." Dave Barry (161)
" Les esclaves
Au commencement, Dieu créa le chat à son image. Et, bien entendu, il trouva que c’était bien. Et c’était bien, d’ailleurs. Mais le chat était paresseux. Il ne voulait rien faire. Alors, plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l’homme. Uniquement dans le but de servir le chat, de lui servir d’esclave jusqu’à la fin des temps. Au chat, il avait donné l’indolence et la lucidité ; à l’homme, il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail. L’homme s’en donna à coeur joie. Au cours des siècles, il édifia une civilisation basée sur l’invention, la production et la consommation intensive. Civilisation qui n’avait en réalité qu’un seul but secret : offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.
C’est dire que l’homme inventa des millions d’objets inutiles, généralement absurdes, tout cela pour produire parallèlement les quelques objets indispensables au bien-être du chat : le radiateur, le coussin, le bol, le plat à sciure, le pêcheur breton, le tapis, la moquette, le panier d’osier, et peut-être aussi la radio puisque les chats aiment bien la musique.
Mais, de tout cela, les hommes ne savent rien. A leurs souhaits. Bénis soient-ils. Et ils croient l’être. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des chats."
2 Comments:
" Les Mots de hasard ", je n'ai pas lu. Mais je possède " Les Chats mots Textes choisis ", anthologie qu'Anny Duperey a publiée en 2003. Quelques extraits.
" La supériorité du chat sur le chien, c'est qu'il n'y a pas de chat policier." Jean Cocteau (95)
" La devise du chat : qu'importe ce que tu as fait, essaie toujours de faire croire que c'est la faute du chien." Jeff Valdez
" Les chiens ont des maîtres, les chats ont des serviteurs." Dave Barry (161)
" Les esclaves
Au commencement, Dieu créa le chat à son image. Et, bien entendu, il trouva que c’était bien. Et c’était bien, d’ailleurs. Mais le chat était paresseux. Il ne voulait rien faire. Alors, plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l’homme. Uniquement dans le but de servir le chat, de lui servir d’esclave jusqu’à la fin des temps. Au chat, il avait donné l’indolence et la lucidité ; à l’homme, il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail. L’homme s’en donna à coeur joie. Au cours des siècles, il édifia une civilisation basée sur l’invention, la production et la consommation intensive. Civilisation qui n’avait en réalité qu’un seul but secret : offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.
C’est dire que l’homme inventa des millions d’objets inutiles, généralement absurdes, tout cela pour produire parallèlement les quelques objets indispensables au bien-être du chat : le radiateur, le coussin, le bol, le plat à sciure, le pêcheur breton, le tapis, la moquette, le panier d’osier, et peut-être aussi la radio puisque les chats aiment bien la musique.
Mais, de tout cela, les hommes ne savent rien. A leurs souhaits. Bénis soient-ils. Et ils croient l’être. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des chats."
Jacques Sternberg, " Contes glacés ", 1974.
Je voulais parler de " Chats de hasard " !
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